GRUPPO ECOLOGISTA CULTURALE DRUIDICO DI ALESSANDRIA


sabato 18 gennaio 2025

I Druidi e il Druidismo - 5) I simboli del sacro: vegetali e animali

(Traduzione del libro: LES DRUIDES ET LE DRUIDISME di Le Roux e C. J. Guyonvarc'h)

5) I simboli del sacro: vegetali e animali

I druidi sono indissolubilmente legati al legno, sia per tradizione che per definizione. Popolo dell'Europa settentrionale, i Celti eccellevano nella lavorazione del legno e del metallo, ma non usavano la pietra per costruire edifici, scolpire opere o incidere iscrizioni. I megaliti, contrariamente a quanto spesso si crede, non appartengono alla tradizione celtica e non sono simboli o monumenti druidici.

L'albero primordiale menzionato in alcuni testi non appartiene a una specie specifica, ma spesso è un tasso, solitamente uno per ogni provincia o regno indipendente. L'albero simbolico più frequente dei druidi è tuttavia la quercia, il cui nome in gallese, derw, è stato erroneamente associato a quello del druido (derwydd), portando a credere che i druidi fossero “uomini della quercia.” In realtà, si tratta di un'analogia. In tutte le lingue celtiche, il termine per “scienza” è strettamente legato a quello per “legno” (ad esempio, il bretone gwez significa “albero” e gouiziek significa “sapiente”), il che riflette il legno come simbolo di conoscenza.

Alberi e piante della tradizione celtica

  • Sorbo, nocciolo e nocciuolo: usati nella magia; i loro frutti conferiscono sapere e conoscenza.
  • Melo: albero dell’Altro Mondo; i suoi frutti donano l’immortalità.
  • Tasso: impiegato nella magia e nella fabbricazione di armi (scudi e aste di lance).
  • Betulla e biancospino: utilizzati anch’essi nella magia.

Animali sacri nella tradizione celtica

  • Porco e cinghiale: legati ai banchetti di Samhain, la festa che segna l’inizio dell’anno. Il cinghiale è simbolo della classe sacerdotale dei druidi e compare spesso come emblema apotropaico sulle insegne galliche. La sua carne si dice doni l’immortalità.
  • Cigno e oca: messaggeri divini, cantano una musica dell’Altro Mondo. Molte figure femminili dell’Altro Mondo si manifestano inizialmente sotto forma di cigni, per poi assumere sembianze umane.
  • Lupo: poco presente nella mitologia celtica, il suo nome è stato sostituito, nelle lingue celtiche, con quello del cane, un animale molto stimato dai Celti.
  • Orso (etimologicamente legato al re Artù) e toro: simboli regali, insieme al cavallo, che compare ancora nel XII secolo in sacrifici legati all’intronizzazione dei re in Ulster.

Nota: Il combattimento degli arbusti (estratto da Kat Godeu)

Una delle riflessioni più grandi mai avvenute nel mondo fu ispirata dal diluvio, dalla crocifissione di Cristo e dal prossimo giorno del giudizio.

  • Gli ontani furono i primi a schierarsi.
  • Salici e sorbi giunsero tardi.
  • I ribes spinosi e i nespoli vigorosi sconfissero ogni opposizione.
  • I rosai si opposero a un esercito di giganti.
  • I lamponi furono eletti miglior cibo per la sopravvivenza.
  • Ligustro, caprifoglio e edera si intrecciarono insieme.
  • I pioppi tremavano.
  • I ciliegi si mostrarono audaci.
  • La betulla, nonostante l'ambizione, si equipaggiò tardivamente, non per codardia, ma per grandezza.
  • Il ginestrone pensava più agli stranieri che al coraggio.
  • Il tasso stava in prima linea, come sede del combattimento.
  • Il frassino fu molto rispettato davanti al potere reale.
  • L'olmo, sebbene numeroso, non si spostò di un passo, cadendo in centro, alle estremità e alla fine.
  • Il nocciolo fu stimato per la sua presenza in battaglia.
  • Il ligustro ebbe un destino favorevole, essendo considerato il "toro del combattimento," il signore del mondo.

(Kat Godeu, poema gallese del IX secolo attribuito a Taliesin, Testi mitologici irlandesi I, p. 180)


Francais:

On notera que le druide est voué au bois par définition : peuple de l'Europe septentrionale, passés maîtres dans le travail du bois et du métal, les Celtes n'ont jamais utilisé la pierre pour l'architecture ou la sculpture, encore moins pour y graver des ins-criptions. Les mégalithes n'ont rien de celtique et ils ne sont surtout pas des symboles ou des monuments drui-diques.

L'arbre primordial signalé dans quelques textes n'a pas d'espèce mais le plus souvent il s'agit d'un if, en général un par province ou royaume indépendant. Plus fréquent est l'arbre symbolique des druides, à savoir le chêne, dont le nom gallois, derw ressemble assez à celui du druide (derwydd) pour qu'on ait cru que les druides étaient « les hommes du chêne ». En fait, ce n'est qu'une ana-logie. Dans toutes les langues celtiques le nom de la science est très proche de celui du bois (cf. le breton gwez « arbre » et gouiziek « savant ») et le bois est le support ou le symbole de la science.

Les autres arbres ou végétaux importants de la tradition celtique sont le sorbier, le coudrier et le noisetier, qui servent à la magie et dont les fruits procurent le savoir et la connaissance ; le pommier, arbre de l'Autre Monde, dont les fruits apportent l'immortalité à ceux qui en consomment ; l'if qui sert à la magie et à la fabrication de pièces d'armement (bouclier, fût de lance) ; le bouleau et l'aubépine qui servent aussi à la magie.

Les animaux sacrés participent au même symbolisme : le porc et le sanglier, dont la chair sert aux festins de Samain, la fête d'ouverture de l'année. Le sanglier est le symbole de la classe sacerdotale des druides et il sert très souvent d'apotropaion (protec-teur) sur les enseignes gauloises. La consommation de sa chair procure l'immortalité. Les autres animaux sacrés sont le cygne ou l'oie, oiseaux qui sont les messagers des dieux et chantent une musique d'Autre Monde.

Beaucoup des belles messagères de l'Autre Monde arrivent sous la forme de cygnes et prennent l'aspect humain dès leur arrivée.

Autre animal sacré des Indo-Européens, le loup n'a guère laissé de traces dans la mythologie celtique. Les langues celtiques, depuis l'Antiquité, ont perdu jusqu'à son nom, lequel a été remplacé par celui du chien pour lequel, contrairement aux Grecs, les Celtes ont toujours eu beaucoup d'estime.

L'ours (qui est en étymologie analogique le nom du roi Arthur) et le taureau sont en rapport symbolique avec le roi, de même que le cheval, dont on a, au Xlle siècle, une trace de sacrifice dans un épisode d'intronisation royale en Ulster.

Nota:

Le combat des arbrisseaux (extraits)
La plus grande des trois réflexions qui eurent lieu dans le monde, quelqu'un l'a terminée en réfléchissant au déluge, au Christ crucifié
et au jour du jugement tout proche.
Les aulnes en tête de ligne étaient les premiers.
Les saules et les sorbiers vinrent tard à l'armée.
Les groseillers pleins d'épines
— désirable massacre — et les néfliers vigoureux vaincront toute opposition.
Les rosiers marchèrent contre une armée de géants.
On fit des framboisiers la meilleure nourriture pour soutenir la vie.
Le troène et le chèvrefeuille enlacés avec le lierre.
Les peupliers tremblent beaucoup.
Les cerisiers sont hardis.
Le bouleau, malgré sa grande ambition, fut équipé tardivement ;
ce n'est pas à cause de sa lâcheté
mais seulement à cause de sa grandeur.
Le cytise a l'esprit occupé par les étrangers plus que par la bra-voure.
L'if est devant, c'est le siège du combat.
Le frêne fut très honoré devant le pouvoir royal.
L'ormeau, en dépit de son grand nombre,
ne s'éloigna pas d'un pied.
Il tomba au centre, aux extrémités et à la fin.
Le coudrier fut estimé par son nombre dans le combat.
Le troène a un sort heureux, c'est le taureau du combat, le seigneur du monde.

(Kat Godeu, poème gallois du IXe siècle, attribué à Taliesin, Textes mythologiques irlandais 1, p. 180).

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